Correction des exercices : Les propositions subordonnées infinitives et participiales
Exercice 1:
Vrai ou Faux ?
- Certaines propositions subordonnées ne sont pas introduites par un subordonnant. Vrai ! Ce sont les propositions infinitives et les propositions participiales.
- Les propositions infinitives et participiales sont des propositions subordonnées complétives. Vrai !
- La proposition subordonnée complétive infinitive ne commence pas par un subordonnant et a un verbe conjugué. Faux ! La proposition infinitive ne commence pas par un subordonnant et n’a pas de verbe conjugué mais un verbe à l’infinitif et son sujet est distinct de celui de la principale.
- Dans la phrase « J’entends le vent souffler. », la proposition « le vent souffler » est une proposition subordonnée complétive infinitive. Vrai !
- Une proposition participiale est une proposition subordonnée circonstancielle particulière dont le verbe est au participe passé. Faux ! Une proposition participiale a toujours un sujet propre (qui ne rapporte à aucun autre verbe de la phrase) et un verbe au participe passé ou participe présent.
- Dans la phrase « A peine son petit déjeuner pris, il est partit. », la proposition « A peine son petit déjeuner pris » est une proposition subordonnée complétive infinitive. Faux ! C’est une proposition participiale.
Exercice 2:
Indiquer si la proposition soulignée est une proposition subordonnée participiale ou infinitive.
- Il écoute chanter le rossignol.
Proposition subordonnée infinitive
- Le mur repeint, la maison fut achevée.
Proposition subordonnée participiale
- Julie regarda la voiture disparaitre vers l’horizon.
Proposition subordonnée infinitive
- On les voyait se tordre de douleur.
Proposition subordonnée infinitive
- Le soleil montant, nous décidèrent de nous rafraîchir.
Proposition subordonnée participiale
- Toutes les réponses étant fausses, vous avez raté le test.
Proposition subordonnée participiale
Exercice 3:
Transformer la partie soulignée en proposition participiale.
- La pluie est arrivée, et a décidé de prendre un parapluie.
La pluie arrivant, il a décidé de prendre un parapluie.
La pluie arrivée, il a décidé de prendre un parapluie.
- Le garçon s’était douché et Maman pouvait jouer avec lui.
Le garçon s’étant douché, Maman pouvait jouer avec lui.
Le garçon douché, Maman pouvait jouer avec lui.
- Les portes se sont ouvertes et les clients se précipitèrent dans la boutique.
Les portes ouvertes, les clients se précipitèrent dans la boutique.
Les portes étant ouvertes, les clients se précipitèrent dans la boutique.
- Quand la fête finira, chacun rentra chez soi.
La fête finie, chacun rentra chez soi.
La fête finissant, chacun rentra chez soi.
La fête étant finie, chacun rentra chez soi.
- Le chien montra ses crocs, il s’est enfui.
Le chien montrant ses crocs, il s’est enfui.
Le chien ayant montré ses crocs, il s’est enfui.
Exercice 4:
Souligner les subordonnées infinitives.
- Il entend les oiseaux chanter.
- Je sens tomber la pluie sur mon visage.
- Je regarde les gens rire.
- S’enfuir n’est pas toujours la bonne solution.
- De loin, on aperçoit les lions chasser.