La proposition subordonnée circonstancielle de concession
💡 Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée circonstancielle de concession ?
La proposition subordonnée circonstancielle de concession (appelée concessive) est utilisée lorsqu’un fait ou une action n’entraîne pas le résultat attendu. Elle exprime la contradiction entre 2 faits qui semblent pourtant liés dans une relation de cause à effet.
Elle commence par : alors que, tandis que, bien que, quoique, loin que, sans que, quand bien même, alors même que, même si, encore que.
Elle se conjugue à l’indicatif ou au subjonctif. Souvent il n’y a pas de verbe conjugué. On dit alors que la proposition est elliptique.
Exemples :
• Même s’il pleut, il sort dehors.
• La cause (Il pleut.) n’a pas l’effet prévu. (Il sort dehors malgré tout.)
• La proposition subordonnée est bien une proposition subordonnée de concession.
• Elle commence par « Même s’ ».
• Bien qu’il soit malade, il sort / Bien que malade, il sort.
• Ici, la cause (Il est malade.) n’a pas l’effet attendu. (Il sort malgré tout.)
• Les deux subordonnées commencent par « Bien qu’ ».
• Ce sont bien des concessives.
• Notez que la deuxième proposition subordonnée est elliptique car le verbe n’est pas exprimé.
💡 Attention !
Il ne faut pas confondre la concessive et l’oppositive. Dans une proposition subordonnée circonstancielle de concession, les faits semblent liés entre eux par une relation de cause à effet. Dans une proposition d’opposition, les faits sont complètement indépendants.
Exemples :
• Bien que fatigué, il travaille. (Concession car l’effet produit est inattendu.)
• Il travaille déjà alors que sa femme dort. (Opposition de faits indépendants.)
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