La proposition subordonnée circonstancielle de comparaison
Dans ce cours de français, nous allons étudier la proposition subordonnée circonstancielle de comparaison.
💡 Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée circonstancielle de comparaison ?
La proposition subordonnée circonstancielle de comparaison (appelée aussi comparative) est utilisée pour comparer. Elle peut exprimer une ressemblance, une dissemblance, une égalité, une inégalité, une proportion… .
Elle peut commencer par : « Comme, de même que, ainsi que, autrement que, autant que, plus que, moins que, plutôt que ». Ou bien par : aussi … que, le même … que, autant … que, plus … que, moins … que, autre … que, d’autant plus … que, d’autant moins … que, etc.
Elle se conjugue à l’indicatif, au conditionnel et rarement au subjonctif. Souvent, il n’y a pas de verbe.
(Cf. plus bas).
Exemples :
• Il est aussi menteur que son frère l’est.
• Ici, on compare 2 faits à l’indicatif.
• Il est aussi menteur que son frère le serait.
• Ici, on compare 2 faits au conditionnel.
• Il est aussi menteur que son frère puisse l’être.
• Ici, on compare 2 faits au subjonctif.
Autres exemples :
• Il nage comme un poisson nage dans l’eau.
• Ce chien mange bien plus que Rocky ne mangeait.
💡 Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée de comparaison elliptique ?
Souvent la subordonnée comparative n’a pas de verbe conjugué exprimé pour éviter les répétitions du verbe. On dit que le verbe est élidé (sous-entendu) et que la proposition subordonnée de comparaison est elliptique.
Exemples :
• Il joue au football comme un professionnel.
• Ce boulanger vend du pain aussi bon que le boulanger d’en face.
• Ici, dans les propositions subordonnées, il n’y a pas de verbe conjugué exprimé.
• Cela permet de ne pas répéter le verbe dans la subordonnée et donc de ne pas alourdir les phrases.
• Ces subordonnées expriment bien des comparaisons.
• Ces sont des comparatives elliptiques.
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